
1er mars 2022
Nichée dans les montagnes pittoresques du sud de Francisco Morazán, la municipalité d'Ojojona offre un mélange séduisant de beauté naturelle, d'architecture coloniale, d'art indigène et de cuisine hondurienne inégalée.
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À seulement 34 kilomètres au sud de Tegucigalpa, la ville idyllique d'Ojojona offre une échappatoire enchanteresse à l'agitation de la capitale nationale.
Merveilleusement préservée depuis la fin de l'ère coloniale espagnole en 1821, sa charmante architecture rappelle une époque de séduction rustique.
Ojojona, qui signifie "eau verte" en référence à un ruisseau pittoresque qui traverse la ville, a été colonisé à l'origine par des mineurs d'or et d'argent au XVIIIe siècle.
Dans cette municipalité d'environ 11 000 habitants, les anciennes coutumes perdurent encore aujourd'hui. 48% des habitants travaillent dans l'agriculture ; 84% d'entre eux cuisinent avec du bois de chauffage. Les indigènes Lenca représentent 4 % de la population.
En dépit de son ambiance bucolique, la ville a vu les colons espagnols soumettre des esclaves indiens et africains à la servitude dans les mines locales. Parfois, des travailleurs libres étaient également employés.
Bien que l'or et l'argent extraits du Honduras n'aient jamais représenté plus de 5 % de la production des territoires espagnols du Nouveau Monde, ces métaux précieux constituaient le pilier central de l'économie d'Ojojona.
Comme toutes les provinces de la Nouvelle-Espagne entre le Chiapas au nord et le Costa Rica au sud, le Honduras faisait partie de l'Audencia royale du Guatemala.
En 2021, la ville a fait l'actualité pour des raisons malheureuses lorsque son maire, José Armando Garcia Andino (parti libéral), a été emprisonné pour violences domestiques et menaces terroristes contre sa compagne.
Pour la période 2022 - 2026, la mairie est dirigée par Ángel Rafael Aguilar González du parti national.
L'auteur n'a pas pu trouver aucun site officiel de la ville d'Ojojona.
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